Fin du Moyen Âge. Un savant fuyant Bagdad trouve refuge à la cour de l’empereur Frédéric II (surnommé La Stupeur du Monde) pour travailler sur sa nouvelle invention : l’ancêtre de la photographie. Car si la Camera Obscura est connue depuis des milliers d’années, personne ne sait comment fixer l’image sur un support. Et le souverain compte bien profiter de cette découverte pour asseoir son pouvoir. Mais pour cela, il faudra que notre scientifique lutte contre l’obscurantisme de certains, pour qui l’art de faire des images est un don de Dieu, et celui qui tente de se substituer à lui, voué à un châtiment exemplaire.
Voilà une histoire haletante où l’auteur s’amuse à tisser des liens avec notre époque (un certain Sigismond qui aide à se souvenir de ses rêves, un héros qui ressemble physiquement et par son arrogance au célèbre footballeur Zlatan…) et traite du sujet très contemporain de la lutte de la science contre les superstitions.
Un trait réduit à l’essentiel pour une histoire passionnante de bout en bout.
Grégoire (club BD)