Que font les vikings lors de leurs mystérieux voyages sur les mers indomptées ? … Eh bien, tout est explicite dès la lecture du titre de l’album !
Plongez dans cette très dôle série d’albums délicieusement absurde nous emmenant dans tous les secrets et travers bien gardés de ces (pas si ?) valeureux vikings.
Clémence
Comment remettre les pieds sur terre à un enfant qui refuse de vivre dans la réalité ? Question bien épineuse pour deux parents perdus dans le système qui les pousse à sur-médicamenter leur fils neuro-atypique, coincé dans le monde fictionnel de Mitsuo. Sa mère, Emma, refuse ce destin et s’enfuit avec lui. Arrivera-t’elle à enfin reconnecter avec lui ?
Sensible et poétique, l’histoire est sublimée par de magnifiques dessins et couleurs. Cette série, prévue en 2 tomes, commence de façon virtuose avec cet album !
Clémence
Quinze ans après l’effondrement, on retrouve avec délectation Eva et Nell, les héroïnes de Dans la forêt. Mais c’est leur fils, Burl, qui nous raconte leur vie en symbiose avec la nature dans une langue qui lui est propre. La traduction de Josette Chicheportiche est d’ailleurs très réussie pour rendre l’inventivité linguistique et la vision de ce personnage qui n’a jamais connu le monde d’Avant…
Un roman qui touche et fait réfléchir à la fragilité et la dureté du monde mais aussi à sa beauté…
Juan et son fils Gaspar fuient l'Argentine par la route pour rejoindre la frontière nord brésilienne. La mère de Gaspar a disparu quelques semaines auparavant dans des circonstances étranges et floues. Comme son père, Gaspar a hérité d’un terrible don : il est destiné à devenir médium pour le compte de l’Ordre, une mystérieuse société secrète qui entre en contact avec les Ténèbres pour percer les mystères de la vie éternelle. Mais Juan est bien décidé à soustraire son fils de l'emprise de l'Ordre…
Mariana Enriquez mélange Histoire et fantastique dans un réalisme magique maîtrisé à la perfection. On voyage, dans ce récit à plusieurs voix, de l’Argentine des années 1980 au Londres psychédélique des années 1970. Magie noire et dictature se rejoignent par la violence et l’horreur. Notre part de nuit est une lecture sombre et envoutante d’une grande puissance.
Violaine
Leo vit avec son petit ami Simon depuis dix ans. Lié par une enfance troublée, le couple vit parfaitement heureux. Jusqu'à ce que tout change : Simon rentre chez eux au milieu de la nuit et Leo ne le reconnaît plus, ni dans ses gestes, ni dans ses mots. Lentement, l'existence méticuleusement construite de Leo s'effondre, jusqu'à mettre sa vie en danger...
Un roman que vous ne saurez pas lâcher une fois commencé. Simon sombre peu à peu dans la folie sous les yeux impuissants de la narratrice, mais comment savoir à quel moment il faut intervenir ? Je ne suis pas là ne manque pas de rebondissements et tient un suspense haletant jusqu’à la dernière page, sans tomber dans l’excès.
Violaine
Avec son premier roman « Ces enfants-là » Virginie Jortay nous replonge dans la Belgique des années 70. A cette époque-là, dans certains milieux intellectuels il était d’usage de ne pas considérer les enfants comme des individus à part entière mais comme des sujets sans personnalité.
C’est précisément ce que vivra notre protagoniste entre une mère intrusive qui ne respecte pas son intimité et un père séducteur véritable bout en train en société et qui ferme les yeux sur cette relation toxique. Dès son plus jeune âge, elle se retrouvera livrée à elle-même. Mais comment grandir dans un tel climat ? Le réveil une fois adulte ne sera-t-il pas trop brutale ?
Lore
Troisième livre de cette autrice que je lis et troisième coup de cœur !
Boussoura, professeur de littérature à Yaoundé, était heureuse : elle avait épousé Seini, médecin, très impliqué dans leur vie familiale.
Un jour tout bascule, cet homme moderne est rattrapé par son passé, héritier d'une famille royale, il est élu « Lamido », le chef politique et religieux d'un petit territoire, garant des traditions et de l'Islam. Boussoura se retrouve plongée dans le harem d'une chefferie musulmane, avec ses règles, ses castes, ses traditions ancestrales.
Grâce à une plume visuelle, simple et engagée, l'autrice aborde, dans ce livre, des thématiques fortes qui sont chers à son cœur : la polygamie, le mariage forcé, encore très présent au Cameroun et la condition de la femme en général.
Katia
Cet ouvrage posthume devait-il voir le jour ? Les avis sont partagés semble-t-il… je vous conseillerais, pour en avoir une simple idée, de lire au préalable la postface et la note de l’éditeur en fin de volume.
Alors, bien sûr, ce n’est pas du tout «Cent ans de solitude», on en est très loin (et c’est d’ailleurs fort différent), mais franchement ce voluptueux petit roman de 118 pages (qui raconte les amours d’une femme de 45 ans, laquelle retourne chaque année fleurir la tombe de sa mère dans une île des caraïbes) m’a beaucoup plu et je l’ai lu d’une traite.
Eric
