Tortues à l’infini de John Green

L’avis de Marie, notre stagiaire

Dès les premières lignes, l’envie de surligner quelques citations se fait ressentir. Puis, on s’attend à une histoire banale, mettant en scène des ados un peu bizarres, qu’on a (trop) pris l’habitude de lire. Finalement, outre l’enquête autour de laquelle se construit le roman, on aborde des sujets bien plus sensibles comme la perte d’un proche, l’amitié avec un grand A, l’amour adolescent mais surtout le combat incessant d’une adolescente de 16 ans contre, ses phobies, ses angoisses et son « démon » intérieur qui l’entraînent sans cesse dans des spirales de pensées aussi désagréables qu’incontrôlables. John Green aborde le sujet de l’hypersensibilité avec brio, sans stigmatiser les adolescents angoissés ni tomber dans le cliché. Il a réussi à trouver les mots justes pour parler d’un sujet à la fois sensible et parfois tabou. À dévorer sans modération.

Le résumé (source)

Aza Holmes, 16 ans, souffre de troubles obsessionnels compulsifs. Elle raconte son quotidien marqué par la maladie, sa complicité avec sa meilleure amie, Daisy, mais aussi l’enquête qu’elles mènent avec Davis pour retrouver le père de ce dernier depuis son étrange disparition.

Tortues à l’infini / John GREEN ; Gallimard jeunesse, 2017
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